Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 21 mars 2018

Cantal - Réunion publique à Cézens

Non aux éoliennes à Trizac"Non aux éoliennes à Trizac" est la page Facebook de l'association loi 1901 "Vent des Planèzes de Trizac", dont le but est de lutter contre le projet de l'implantation de 7 à 15 éoliennes prévues par la Société Boralex sur la commune, dans le Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne. Vous pouvez soutenir l'association en y adhérant ou en signant la pétition (bulletin d'adhésion et pétition en ligne sur le site www.vent-de-trizac.fr).

Tous concernés ! Nos volcans sont menacés. Les promoteurs multiplient les projets dans le Cantal et partout en Auvergne. Il est impératif que les citoyens se mobilisent sinon nous ne verrons plus que des champs éoliens industriels depuis les cîmes du puy Mary et du plomb du Cantal. 

A Cézens, réunion publique d'information contre le projet de Boralex.




Article de presse

Cinq choses à savoir sur le projet éolien de Cézens dans le Cantal (22/03/2018)
https://www.lamontagne.fr/saint-flour/economie/environnement/2018/03/22/cinq-choses-a-savoir-sur-le-projet-eolien-de-cezens-dans-le-cantal_12781888.html#refresh
Taille des machines, lieu d’implantation... Pour ou contre, le projet d’un parc éolien porté par la société Boralex sur la commune de Cézens, dans le Cantal, fait débat. Explications.
Comme tout projet éolien, celui de Cézens ne déroge pas à la règle et suscite bien des interrogations. Les rumeurs sont nombreuses et vont bon train, à commencer par le lieu d’implantation possible retenu par la société Boralex.
Avant la réunion publique prévue vendredi 30 mars (lire ci-dessous), à l’initiative de l’association « Sauvegarde des monts du Cantal », il est nécessaire de faire le point. François Palmier, ingénieur et chef de projet chez Boralex, apporte des précisions.
1. Quand a été lancée l’idée du projet ?
La société Boralex, déjà sur un premier projet à Trizac, a rencontré les élus du conseil municipal le 31 mars 2017, pour évoquer le « souhait d’étudier un projet éolien » à Cézens. « Adhérant France énergie éolienne, nous avons une éthique, une charte à respecter. Rien ne nous oblige à aller voir les élus, les habitants. Nous pourrions faire un projet uniquement avec les propriétaires et les exploitants agricoles. On s’y refuse. Nous allons voir d’abord les élus puis on élargit aux propriétaires, riverains… ».
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Quant à Saint-Flour Communauté, « nous sommes enclins à les rencontrer ». Une réunion publique s’est ensuite organisée à la salle polyvalente le 20 mai, « devant une quarantaine de personnes », dont les ayants droit des biens de section. Puis, le 24 juin, le conseil municipal et des présidents d’associations ont visité le parc d’Ally, en Haute-Loire.
Le 16 février dernier, « l’état d’avancement du foncier » a été présenté aux élus, « ouverts à des études de faisabilités, car on ne va jamais à l’encontre d’un conseil ». Elles ont donc débuté ce mois-ci.
2. En quoi consistent ces études de faisabilité ?
L’expertise complète se décline en cinq étapes soumises, in fine, à la DREAL et la DDT. Tout d’abord, le gisement éolien (installation d’un mât de mesure), puis des études naturalistes (faune et flore), sonores (normes acoustiques pendant 3 mois), paysagère et patrimoniale (durée 6 mois), « nous nous mettons au minimum à 500 m des habitations », et techniques (raccordement au réseau électrique).
3. Les zones d’implantation et la taille des éoliennes
300 ha de terrains privés sur deux secteurs répartis sur la zone d’étude élargie où Boralex détient du foncier. L’un sur la Bessède. L’autre sur la montagne de Lalo. À Cézens, les machines ne pourront excéder une hauteur de 150 m (même gabarit que le parc de Coren). « Je ne sais pas ce que nous ferons, mais on peut aller jusque-là ».
4. Contrats, rémunération et offre territoriale
Concernant les propriétaires et exploitants agricoles possédant des parcelles susceptibles d’accueillir des éoliennes, « on les a tous rencontrés et, aujourd’hui, 65 % de toute la zone d’étude que l’on avait ciblé, sont favorables à un projet éolien ». Ce qui représente environ 16 personnes.
La rémunération, « identique pour tous », serait inférieure à 9.000 € par an, selon nos informations. Quant à la commune, le revenu pourrait être supérieur à « 3.000 € par an et par éolienne », selon le maire André Angelvy. Pour le démantèlement, l’État oblige la société Boralex à cautionner « des garanties de démantèlement ».
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Soit 50.000 € par éolienne placés sur un « compte séquestre ». Concernant le socle en béton, quand le bail arrive à son terme, « il est arasé sur 1.80 à 2 mètres ». Pour l’offre territoriale, « il s’agit d’accompagner des initiatives locales », ou de profiter des travaux de raccordement électrique pour amener « la fibre optique par exemple ».
5. Le projet verra-t-il le jour ? Et si oui, dans combien de temps ?
À l’heure actuelle, « on ne sait pas combien d’éoliennes on va mettre, on ne sait pas où et on ne sait même pas si on pourra en mettre une ». Pour mener à bien un projet de parc éolien, huit années sont en moyenne nécessaires. Boralex investit environ 250.000 € pour réaliser les études de faisabilité. Le coût du projet est estimé entre 2 à 3 M € par éolienne.
250 nouvelles éoliennes d'ici 2020 en Auvergne ?
« Notre but n’est pas d’agir contre le territoire mais de le faire en concertation. Si tout le monde est contre nous, nous ne ferons pas ce projet. Le but est de trouver une fibre dans cette transition énergétique, une volonté locale de pousser un dossier, pour aller plus loin dans cet accompagnement du développement durable ».
Réunion publique. L’association de Sauvegarde des monts du Cantal, créée le 9 décembre et présidée par Ludovic Lafont, s’oppose au projet éolien, mais pas aux énergies propres et renouvelables. « Panneaux solaires ou méthanisation, ces installations n’embêtent pas les voisins, alors que des éoliennes vont casser le paysage et notre tranquillité », argumente-t-il. Ses membres organisent une réunion ouverte à tous vendredi 30 mars, à 20 heures, à la salle polyvalente, pour en débattre.