Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

jeudi 4 janvier 2018

Rafale d’opposition au parc éolien dans les Alpes-de-Haute-Provence

http://www.lamarseillaise.fr/alpes/developpement-durable/66430-rafale-d-opposition-au-parc-eolien

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, la vague de contestation grossit contre le projet de 13 éoliennes dans le Contadour et à Peipin. La pétition lancée par l’association d’opposants, Les Amis de la Montagne de Lure, a très vite recueilli 4 000 signatures.

Les Amis de la Montagne de Lure. C’est une association constituée le 15 octobre dernier qui compte à ce jour 190 adhérents et continue de voir affluer les adhésions. La pétition qu’elle a mise en circulation totalise en un temps record, 4000 signatures. 


L’objet de cette rafale d’opposition ? Un projet industriel de l’entreprise RES, filiale d’une multinationale domiciliée à Guernesey, de 8 éoliennes de 150 m de haut à Redortiers, dans le Le Contadour, et 5 autres à Peipin. Gérard Burcheri, maire de la localité, est favorable à cette installation et avance l’argument de l’apport financier en ces temps de restriction budgétaire. Cette position fait face à la fronde citoyenne, qui refuse « l’altération à jamais du paysage préservé des Hautes Terres, ouvrant la brèche à l’ouverture d’autres « fermes industrielles » qui s’implanteront sur la Montagne de Lure, de Peipin à Revest du Bion. » 

Le 1er décembre une réunion publique à l’initiative de l’association a réuni 180 personnes. L’exposé a couvert les aspects environnementaux, économiques, touristiques, paysagers... pour démonter un à un les avantages promus par l’industriel et faire état d’ « un projet sur-dimensionné qui va dénaturer un site exceptionnel. RES va devoir enfouir 17 Km de câble. Comment croire qu’ils n’ont pas d’autres projets pour rentabiliser cet énorme chantier ? Les enjeux financiers sont tels qu’une manne serait versée, sans aucun rapport avec la « privation de jouissance » de 2500 m2. Quelle cause à cet enrichissement ? Qu’achète exactement l’entreprise ? Comment ne pas voir dans cette « générosité » suspecte, la volonté d’ouvrir les vannes à des implantations qui saccageront la Montagne de Lure, sa faune, sa flore et ses villages perchés. Les chiffres sont clairs : l’offre faite à Redortiers est trois fois supérieure à la moyenne nationale ! Pour quelles obscures raisons ? »

Dans ces conditions, «ce n’est pas acceptable»


1er adjoint à Vachères, Daniel Le Cornec explique que la transition énergétique que défendent les « Centrales villageoises » dont il est membre, prend en considération l’ensemble des énergies renouvelables, y compris l’éolien, mais à plusieurs conditions qui n’ont pas pour visée le verdissement de la finance : que le projet soit respectueux de l’environnement, qu’il s’élabore en concertation avec la population, qu’il soit conçu dans la proximité, à la mesure du territoire et sur un espace recevable. Ce n’est en l’occurrence pas le cas. « Une vingtaine de kilomètres de tranchée jusqu’au transformateur de Limans, avec certainement la nécessité de renforcer les lignes à haute tension, des mâts de 150 mètres sur ce lieu patrimonial, ce n’est pas acceptable ». Les communes de Revest-des-Brousses et Saumane ont adhéré à l’association des Amis de la Montagne de Lure et le conseil municipal de Vachères va en février délibérer pour à son tour rejoindre l’association d’opposition au projet RES.