Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

vendredi 19 janvier 2018

Picardie : Plusieurs projets d'éoliennes retoqués dans la Somme

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/plusieurs-projets-eoliennes-retoques-somme-1403517.html

On compte dans les Hauts de France plus de 1200 éoliennes, dont 550 dans la Somme. Leur nombre est amené à doubler dans les années à venir, et c'est le préfet qui décide de leur installation dans des zones qui leurs sont réservées. A Thézy-Glimont, plusieurs projets ont été retoqués.

C'est un coup dur pour le promoteur. La société est née à Amiens il y a 10 ans, elle tenait beaucoup à ce parc. "C'est un projet symbolique car il s'agit du seul projet éolien de la métropole. Ces trois éoliennes pourraient alimenter en électricité propre et sans risque 5% de la population amiénoise", affirme Emilie Thérouin, responsable des relations presse pour H2Air, consultant en ingénierie.

Un premier projet sur la route de Roye avait été refusé en 2013 car trop près de l'aérodrome de Glisy. Un deuxième projet est alors lancé, plus près du village. Cette fois-ci le préfet refuse pour plusieurs raisons : l'intérêt écologique des vallées de l'Avre et de la Luce surplombées par les éoliennes, la présence du mémorial australien de Villers-Bretonneux à seulement huit kilomètres et enfin la construction entre temps de 100 logements à proximité.

Monsieur le maire est ravi. Pourtant, en sa qualité de président chargé du développement durable d'Amiens Métropole, la situation peut sembler paradoxale. "Je ne suis pas contre, le problème c'est le nombre de projets qui ne me convient pas. Il y a des parcs éoliens partout en Picardie, là ça suffit, trop c'est trop".

"On ne laisse pas tomber"
Pourtant le dossier paraissait bien ficelé. "Depuis 2012 nous avons travaillé à informer la population, travaillé avec la commune pour des mesures d'accompagnement. On ne laisse pas tomber, on étudie la possibilité de saisir le tribunal administratif pour examiner le refus du préfet."

Il reste un mois pour faire appel.